Écrire un livre, ça commence par quoi ?

Par un désir profond de vouloir exprimer, partager, créer quelque chose.

Et comme pour chaque projet, chaque idée, il faut à un moment donné sauter le pas.

Sortir de l’imaginaire et faire des actions concrètes pour réaliser le rêve.

Se poser et écrire un premier mot, une première phrase.

Au début, c’est maladroit, on ne sait pas comment poser ses doigts. On écrit soit trop, soit pas assez. Peu importe, ce sera notre matière première.

Pour "Jusqu'à toi", j’ai écrit tout depuis le début dans les moindres détails. J’ai pleuré, souri en remontant dans mon passé.

J'ai pris le temps de m'observer jusqu'à trouver la bonne distance, le bon ton.

Ça peut prendre du temps, des années parfois.

Il y a eu des phases où j’étais incapable d’écrire pendant plusieurs mois, d’autres où j'y passais toutes mes nuits.

Le plus dur c'est d'accepter que parfois il ne se passe rien.

Pour trouver de l'inspiration, j'ai eu besoin de bouger, de partir. Parfois en stage d’écriture et également en solitaire pour créer de la matière supplémentaire.

Il faut de l’espace, du temps et du calme pour aller en profondeur, pour oser nommer, toucher tout ce qu’on a essayé de se cacher.

Pour moi, écrire libère et permet de se rencontrer.