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Hier, j’ai passé la journée dans la rue…

À peine arrivée, je sympathise avec les collaboratrices du magasin de duvet à côté de mon emplacement.


Une d’entre elles, Arianna avec deux « n », me raconte son projet de livre et m’achète directement l’un des miens.


Ça me met en confiance…


Une fois mon mini stand installé, je rencontre Jasmine, son truc à elle c’est d’emmener les chiens des autres dans la nature. Elle repart avec ma carte, mon livre et le sourire.


Il commence à pleuvoir, un charmant monsieur m’aide à déplacer mes affaires au sec et on tombe sur son ami véto, qui m’avoue qu’il préfère la fête à la lecture.


Il est bientôt midi et il y a de plus en plus de passage. Certaines personnes évitent de croiser mon regard, elles pensent peut-être que je vends une bible, comme je suis à côté d’une église. D’autres sont perdus dans leurs pensées, mais heureusement, il y a Jacqueline, qui n’aime pas lire, mais qui aime offrir. Et deux cadeaux de Noël de trouvés !

Véto repasse par là et m’achète un bouquin ! Il me promet qu’il me fera un retour, mais faudra que je sois patiente.


Et là, j’aperçois Quentin, alors qu’il a quitté le pays il y a plus d’un an. Quelle belle surprise, on faisait les cours d’apprentissage ensemble et il a été depuis l’un de mes amis fidèles. En plein échange, on est coupé par Miguel, un livreur à vélo, qui est intrigué par la couverture. Il ouvre une page, lit un passage et en perd ses mots. Il me dit : « mais c’est fou, la phrase que je viens de lire c’est exactement ce que je vis ! »


Un père avec sa fille de 11 ans, lui n’a pas la monnaie et elle lui dit : « t’inquiète pas papa, je te prête. »


La lumineuse Feiyane, qui trouve le cadeau d’anniversaire pour sa meilleure amie Marie. Plus tard, je les recroiserai toutes les deux à nouveau dans cette rue.


J’ai aussi eu la chance d’échanger avec Elisa, une étudiante de première année à l’université.


C’est quelque chose de vendre un livre directement dans la rue. On rencontre des jeunes, des moins jeunes, des riches, des moins riches, des locaux, des touristes, des francophones, des anglophones, des femmes, des hommes qui portent toutes et tous une histoire.


Alors je retournerai dès la semaine prochaine dans les rues de Lausanne avec ma table, mes livres et mon sourire.

 
 
 

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