10 jours loin de tout
- Estelle Borgeat
- 1 juin
- 2 min de lecture
J’ai retrouvé le plaisir d’écrire en 10 petits jours loin de tout. Qu’est-ce que ça fait du bien de s’arrêter. De couper avec la réalité. De n’avoir rien de spécial à concrétiser. Je me suis simplement amusée avec les mots.
Tout était source d’inspiration, de l’escargot au chant des oiseaux. Du coucher de soleil à l’odeur de l’herbe au réveil.
J'ai marché de longues heures sur des chemins de campagne à croiser plus de vaches que d’humains. J’ai dansé dans une maison qui n’était pas la mienne et qui m’a pourtant donné des ailes. Et je me suis faite une amie, Annie, une chienne incroyable qui m’a tenu compagnie.
10 jours loin de tout, pour découvrir une facette qui sommeille en moi
Seule, au milieu des champs, j’ai croisé des serpents, j’ai même eu une souris dans mon lit. J’ai entendu de nombreux bruits la nuit et je n’ai pas pour autant renoncé ou tremblé. J’ai découvert que j’étais bien plus courageuse que je ne le pensais. Bien plus forte que je ne le croyais et que peu importe où je serai, je peux compter sur cette partie de moi.
10 jours loin de tout, pour choisir de prendre une nouvelle direction
artistique
Je ne peux pas dire que j’ai beaucoup avancé sur le tome 2, mais j’ai appris quelque chose d’important au sujet de la suite de mon écriture : elle sera plus douce, plus drôle, plus gaie.
Parce que j’ai à nouveau envie de rire.
Parce que l’autodérision m’a aidée à dépasser ce dont je pensais ne jamais pouvoir me libérer.
10 jours loin de tout pour faire le vide et se tourner vers l’avenir
Quand le voyage s’est terminé, j’ai décidé d’emporter avec moi toutes les sensations découvertes là-bas pour qu’elles fassent toujours partie de moi.
Je suis rentrée légère, apaisée, ravie de retrouver ma vie.
C’est peut-être ça le vrai bonheur de partir, c’est d’avoir à un moment donné envie de revenir.

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