L'écriture d'un deuxième livre

En février 2024, je me suis mise à écrire directement la suite de « Jusqu’à toi ». Ça fait plus d’un an et je vois que je tourne en rond. Il m’arrive même de fuir l’écran. Je vais jusqu’à m’investir dans de nouveaux projets pour ne plus avoir de temps.

Mais qu’est-ce qui me fait si peur ?

Réaliser que je n’ai rien d’autre à dire ?

Ou est-ce, justement, ce que j’aimerais partager qui me terrifie ? Je n’ai peut-être pas la force de m’exposer une nouvelle fois ? De me confronter à tout ce qui se passe en et autour de moi ?

Ma petite voix me dit pourtant que c’est le moment !

Alors je dépasse mes appréhensions et m’installe devant mon écran. Ça me prend parfois plusieurs heures avant de poser un premier mot. Mais c’est ce mot qui donnera le tempo. Et sans m’en apercevoir, j’ai déjà écrit plusieurs pages.

Pour m’assurer que je vais continuer, je me suis fixé des rendez-vous. J’ai une promesse à honorer, un projet à concrétiser. Alors je ne lâche pas et avance pas à pas.

De nouvelles ressources :

Je découvre que l’écriture d’un deuxième livre demande d’autres ressources que pour le premier. Alors je cherche de nouveaux repères, des outils pour avancer, même quand le doute revient frapper.

En voici dix qui m’aident :

1. Ne pas me comparer : ni à d’autres auteurs, ni à la personne que j’étais quand j’ai écrit le premier livre.

2. Me rappeler pourquoi j’écris : pas pour plaire ou réussir, mais pour exprimer ce que je cherche à sortir.

3. Faire de la place dans mon quotidien : même 30 minutes peuvent tout changer.

4. Me fixer des mini-objectifs : une page, un paragraphe, une phrase… c’est déjà une victoire.

5. Relire ce que j’ai déjà écrit : pour me reconnecter au fil rouge, retrouver le souffle.

6. Écrire pour moi d’abord : comme si personne n'allait jamais me relire.

7. Accueillir les jours sans : l’écriture n’est pas linéaire, elle a besoin de silence.

8. Parler du projet à une personne de confiance : pour sortir de ma tête et m’entendre dire que ça compte.

9. Me nourrir de ce qui m’inspire : un livre, un film, une promenade… tout peut relancer l’élan.

10. Me faire confiance : la suite n’a pas besoin d’être meilleure, elle a juste besoin d’être vraie.